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mercredi 16 mai 2012

Installation progressive

Bon il faut le dire les choses ne sont pas simples et ça n'avance pas trop vite. Je suis en plein dans mon rapport de stage pour l'examen du BP REA et ça prend du temps.

Pour les terres, ça stagne, le vendeur ne nous donne pas les coordonnées du fermier actuellement sur les terres et si on ne pas peut s'entendre sur la fin de bail, je n’achèterai pas les terres. bref, de ce coté là, point mort.

En attendant et histoire d’être enregistré comme cotisant solidaire (en espérant que ce soit plus simple pour ensuite me diversifier et trouver des terres) je vais entamer la démarche d’installation progressive en apiculture. Pour cela je compte me faire accompagner de l'adear.

Objectif : mette en place un petit rucher d'une cinquantaine de ruche warré si possible en bio.

Je vous expliquerai plus tard le détail de ma démarche.


mardi 24 avril 2012

ça bouge...

Désolé, je suis rester assez longtemps sans donner de nouvelles, mais je n'avais rien de bien spécial à raconter... On ne trouvais pas de terrain, je continuais a suivre ma formation tranquillement en alternant avec les périodes de stages, rien de bien folichon...

Après les avoir appeler et encore appeler la SAFER nous a proposer des terres... inappropriées au maraichage... Un agriculteur a voulu nous vendre 2200m² à 4000€ alors qu'il y avait encore les souches de peuplier du le terrain... Cherchez l'erreur...

Mais voilà ça bouge, nous somme allé voir des terres, de belles terres, à un tarif correct. Nous devons y retourner et voir pour négocier car il s'agit d'une grande surface, beaucoup plus grande que ce dont j'ai besoin et des jeunes agriculteurs seraient déjà sur le coup mais n'ont rien signé car ils sont en cours de montage financier...

Alors affaire à suivre, certes c'est plus grand mais ça ouvre aussi sur d'autres opportunités, de nouvelles idées, que je détaillerais si l'affaire se concrétise.

jeudi 2 février 2012

Des questions, toujours des questions...

Qu’est-ce qu’on peut se poser comme questions, on pense projet, on vit projet et même la nuit ça nous trotte dans la tête surtout quand un bébé nous réveille la nuit… mais ça c’est une autre histoire…

Quelle clientèle cibler ?
Parce que mine de rien, ça conditionne beaucoup de chose : le prix de vente, la présentation, le circuit de distribution etc…
Puisque l’on parle de conserves, il me parait évident de m’adresser plutôt à une clientèle citadine parce que les ruraux, ils ont leur jardin et ils se font leurs propres conserves…  Une clientèle citadine et bio, à le recherche de produit savoureux et originaux
Il faudra donc aller chercher la clientèle chez elle : à la ville mais aussi quand elle vient en vacances ici.

Investir ou pas ?
Quand il s’agit de transformation, les investissements ne sont pas négligeables :
•    Les outils de productions : serres, ruches, tracteur, etc…
•    Les outils de transformation : autoclave, extracteurs, labo de transformation, etc…
Afin d’éviter de s’endetter sur du long terme, le mot d'ordre sera : investissement pas trop lourd! Je pense donc « sous-traiter » ce qui pourra l’être et de louer au maximum, m’adresser à des CUMA etc…

Quel circuit de vente ?
Vente directe ou pas ? Il y a du pour et du contre…
•    Vendre a une plateforme d’achat par exemple permet d’écouler une plus grosse quantité mais il faut souvent payer des droits d’entrée, la marge de négociation est plus serrée, on est très dépendant d’un seul fournisseur…
•    Localement :
Les marchés ne sont pas des lieux pour vendre des bocaux…
Après réflexion je pense que ce sera : marchés de producteurs estivaux pour vente de légumes frais et bocaux à destination des touristes (principaux clients de ce genre de marchés), foires bio régionales, un peu de vente par internet ou commande et à la maison pour ceux qui le souhaitent, mais aussi les épiceries fines et autres magasins de producteurs locaux qui voudront bien.
•    Pour la clientèle des villes, nous avons commencé à démarcher les magasins bio (surtout ma compagne, car elle est mon côté commercial) dans le but de comprendre leurs fonctionnements, leurs marges, leurs clientèles et leurs attentes.

mardi 17 janvier 2012

Le projet apiculture dans son contexte

Coté apiculture, même démarche

Situation personnelle :
  • J’ai déjà quelques ruches, et j’ai envie de garder cette activité un peu comme une activité plaisir, je débute et je ne connais pas toutes les ficelles de l’apiculture.
  • Ce qui me plait c’est aussi (et même beaucoup) l’idée de participer au maintien de l’espèse et par là même de la biodiversité.

Contexte local :
  • Déjà 2 à 3 apiculteurs sur le marché du coin, sur les autres marchés idem. Je me demande bien comment ils font pour vivre…
  • Un magasin d’apiculture achète le miel en gros, mais vraiment pas cher.

Généralités en vrac :
  • Pour faire du miel bio il faut que dans un rayon de 3 km il y ait de cultures produites selon le mode de production biologique et/ou d'une flore spontanée. (pas simple ça) 
  • De plus, il y a  des contraintes sur l'origine des abeilles, leur alimentation, les traitements, les matériaux et notamment la cire utilisés dans les ruches. 
  • Alors, oui nous traitons en bio contre le varroa (aucun autre traitement), oui nous réutilisons nos cires, Oui nous les nourrissons avec leur propre miel mais comment prouver leur origines, l'environnement, les matériaux etc… bref trop contraignant !

Le miel ne sera donc pas produit en bio dans un premier temps, on verra par la suite… et pour valoriser le produit pourquoi ne pas continuer dans la transformation du miel?

mardi 3 janvier 2012

Bonne année !

Je vous présente tous mes meilleurs vœux

Santé, 
qu'elle passe par votre assiette ou non

Bonheur
de voir vos projets aboutir

Amour, 
qu'il soit familial, amical ou amoureux


mercredi 21 décembre 2011

Le projet maraichage dans son contexte

Je n’en ai pas trop dit sur mon projet, j’ai juste parlé de maraichage bio et d’apiculture.

Niveau maraichage, j’ai essayé d’analyser la situation dans laquelle je me trouve, en partant de ma situation personnelle à la situation plus globale : le territoire sur lequel je me trouve, l’agriculture et la bio en général.

Commençons par moi (ben oui, il faut bien commencer quelque part) :
  • Bon il faut savoir que je ne suis pas un maraicher de longue date, je ne suis pas expert en la matière et je n’ai pas envie de faire 60 espèces de légumes différents.
  • J’aimerai valoriser au mieux ma production pour ne pas avoir une trop grande surface à cultiver.
Contexte local :
  • Nous sommes en zone rurale, beaucoup de personnes cultivent elles-mêmes leur potager
  • Sur notre territoire il y a déjà quelques maraichers bio, on en trouve sur les marchés du coin (tant mieux d’ailleurs car on s’y fournit en partie), il y a 2 magasins spécialisés bio. La vente en produit frais sur les marchés risquerait de faire concurrence aux producteurs déjà existants, si c’est pour que nous soyons 2  mais que nous ne vendions pas assez, l’intérêt est limité.

Généralités en vrac :
  • Des études montrent qu’en maraichage il est fréquent que 50% de la production passe en perte. Perso,  je trouve que ça fait beaucoup de gâchis quand même.

Très rapidement, l’idée de faire des légumes transformés a germé dans mon esprit. La décision est donc prise de me lancer dans le maraichage dans le but de faire des conserves.

jeudi 8 décembre 2011

Devenir un api/agriculteur bio dans le Lot


Vouloir devenir agriculteur, c'est une chose, le pouvoir, ça en est une autre...  Surtout lorsque l'on est soi-même, ni issu du monde agricole, ni même de la région où l'on souhaite s'installer.

Mais quand on veut, on peut et à cœur vaillant, rien d'impossible... Alors je me lance dans l'aventure.

Voici quelques questions que j'ai été amené à me poser :

-  Qu'est-ce que je veux faire?
Parce que vouloir devenir agriculteur c'est bien beau mais je ne vais pas cultiver les rêves... enfin si je les cultive mais ça ne me rapporte pas grand chose pour l'instant. :-)
Trêve de plaisanteries, personnellement j'étais attiré par le maraichage et l'apiculture. Etant un consommateur de bio, il me paraissait évident de m’installer en agriculture biologique. Ce sont les très grandes lignes, bien sûr mon projet est plus précis que ça.

- Qui peut m'aider?
Je me suis tourné vers les agriculteurs, producteurs que je connaissais pour être leur client, certains étant même devenus des amis. Ils m’ont orienté vers l'ADEAR. (Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural) et la chambre d’agriculture.

-Quel type d’installation? Parcours aidé ou non?
Personnellement, je n'avais pas envie de repartir dans des études, donc je me suis dit : parcours non aidé. Et puis finalement, j'ai suivi les conseils de l’ADEAR et d’autres agriculteurs, et je me suis lancé dans un BP REA. Ainsi, j’aurai des bases techniques plus solides et je pourrais m’installer dans le cadre de la DJA.

- Où trouver des terres ?
Je le répète, ni moi, ni ma compagne ne sommes issus du monde agricole, ni même de la région. Et si pour beaucoup de domaines, on part du projet et ensuite on cherche les moyens de le mettre en œuvre, en agriculture, il semblerait que l’on vous demande vos moyens pour pouvoir mettre votre projet en œuvre. Donc, la 1ere question que nous posent les organismes agricoles est : Avez-vous du foncier ? Et ma réponse est non !
C’est bien là l’étape la plus compliquée, celle qui s’avère la plus difficile ! Trouver du terrain. Pour cela nous sommes en contact avec la SAFER, la confédération paysanne mais aussi et surtout avec les agriculteurs du coin, nous guettons la moindre opportunité et nous battons la campagne (pourtant elle ne nous a rien fait) pour faire savoir que nous sommes en recherche de terrain

Il y a bien sûrs d’autres questions qui découlent de celles-ci, certaines auxquelles j’ai trouvé des réponses, d’autres non, mais je les développerais un peu plus tard. 

Pour l’instant j’en suis là : un projet relativement bien défini, un BP REA maraichage en cours et toujours à la recherche de foncier.