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mercredi 21 décembre 2011

Le projet maraichage dans son contexte

Je n’en ai pas trop dit sur mon projet, j’ai juste parlé de maraichage bio et d’apiculture.

Niveau maraichage, j’ai essayé d’analyser la situation dans laquelle je me trouve, en partant de ma situation personnelle à la situation plus globale : le territoire sur lequel je me trouve, l’agriculture et la bio en général.

Commençons par moi (ben oui, il faut bien commencer quelque part) :
  • Bon il faut savoir que je ne suis pas un maraicher de longue date, je ne suis pas expert en la matière et je n’ai pas envie de faire 60 espèces de légumes différents.
  • J’aimerai valoriser au mieux ma production pour ne pas avoir une trop grande surface à cultiver.
Contexte local :
  • Nous sommes en zone rurale, beaucoup de personnes cultivent elles-mêmes leur potager
  • Sur notre territoire il y a déjà quelques maraichers bio, on en trouve sur les marchés du coin (tant mieux d’ailleurs car on s’y fournit en partie), il y a 2 magasins spécialisés bio. La vente en produit frais sur les marchés risquerait de faire concurrence aux producteurs déjà existants, si c’est pour que nous soyons 2  mais que nous ne vendions pas assez, l’intérêt est limité.

Généralités en vrac :
  • Des études montrent qu’en maraichage il est fréquent que 50% de la production passe en perte. Perso,  je trouve que ça fait beaucoup de gâchis quand même.

Très rapidement, l’idée de faire des légumes transformés a germé dans mon esprit. La décision est donc prise de me lancer dans le maraichage dans le but de faire des conserves.

jeudi 8 décembre 2011

Devenir un api/agriculteur bio dans le Lot


Vouloir devenir agriculteur, c'est une chose, le pouvoir, ça en est une autre...  Surtout lorsque l'on est soi-même, ni issu du monde agricole, ni même de la région où l'on souhaite s'installer.

Mais quand on veut, on peut et à cœur vaillant, rien d'impossible... Alors je me lance dans l'aventure.

Voici quelques questions que j'ai été amené à me poser :

-  Qu'est-ce que je veux faire?
Parce que vouloir devenir agriculteur c'est bien beau mais je ne vais pas cultiver les rêves... enfin si je les cultive mais ça ne me rapporte pas grand chose pour l'instant. :-)
Trêve de plaisanteries, personnellement j'étais attiré par le maraichage et l'apiculture. Etant un consommateur de bio, il me paraissait évident de m’installer en agriculture biologique. Ce sont les très grandes lignes, bien sûr mon projet est plus précis que ça.

- Qui peut m'aider?
Je me suis tourné vers les agriculteurs, producteurs que je connaissais pour être leur client, certains étant même devenus des amis. Ils m’ont orienté vers l'ADEAR. (Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural) et la chambre d’agriculture.

-Quel type d’installation? Parcours aidé ou non?
Personnellement, je n'avais pas envie de repartir dans des études, donc je me suis dit : parcours non aidé. Et puis finalement, j'ai suivi les conseils de l’ADEAR et d’autres agriculteurs, et je me suis lancé dans un BP REA. Ainsi, j’aurai des bases techniques plus solides et je pourrais m’installer dans le cadre de la DJA.

- Où trouver des terres ?
Je le répète, ni moi, ni ma compagne ne sommes issus du monde agricole, ni même de la région. Et si pour beaucoup de domaines, on part du projet et ensuite on cherche les moyens de le mettre en œuvre, en agriculture, il semblerait que l’on vous demande vos moyens pour pouvoir mettre votre projet en œuvre. Donc, la 1ere question que nous posent les organismes agricoles est : Avez-vous du foncier ? Et ma réponse est non !
C’est bien là l’étape la plus compliquée, celle qui s’avère la plus difficile ! Trouver du terrain. Pour cela nous sommes en contact avec la SAFER, la confédération paysanne mais aussi et surtout avec les agriculteurs du coin, nous guettons la moindre opportunité et nous battons la campagne (pourtant elle ne nous a rien fait) pour faire savoir que nous sommes en recherche de terrain

Il y a bien sûrs d’autres questions qui découlent de celles-ci, certaines auxquelles j’ai trouvé des réponses, d’autres non, mais je les développerais un peu plus tard. 

Pour l’instant j’en suis là : un projet relativement bien défini, un BP REA maraichage en cours et toujours à la recherche de foncier.

Petite présentation rapide


Originaire de Toulouse, je suis arrivé dans le Lot en 2009 pour rejoindre ma compagne installée dans la région depuis 5 ans.

Comme il n'y a pas de travail dans mon secteur d'activité initial, j’ai dû me poser la question de me réorienter professionnellement. Déjà passionné de par l'entretien de mon potager et la poignée de ruches que je possède, je souhaite que mon travail soit en adéquation avec mes valeurs et mon mode de vie, c'est pourquoi je me dirige, plutôt naturellement, vers l'agriculture biologique et l'apiculture.
 
Je profite de ce blog pour partager mon expérience et les questionnements que je rencontre. Il ne s'agit pas d'un mode d'emploi universel pour s'installer, juste de mon parcours.