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jeudi 8 décembre 2011

Devenir un api/agriculteur bio dans le Lot


Vouloir devenir agriculteur, c'est une chose, le pouvoir, ça en est une autre...  Surtout lorsque l'on est soi-même, ni issu du monde agricole, ni même de la région où l'on souhaite s'installer.

Mais quand on veut, on peut et à cœur vaillant, rien d'impossible... Alors je me lance dans l'aventure.

Voici quelques questions que j'ai été amené à me poser :

-  Qu'est-ce que je veux faire?
Parce que vouloir devenir agriculteur c'est bien beau mais je ne vais pas cultiver les rêves... enfin si je les cultive mais ça ne me rapporte pas grand chose pour l'instant. :-)
Trêve de plaisanteries, personnellement j'étais attiré par le maraichage et l'apiculture. Etant un consommateur de bio, il me paraissait évident de m’installer en agriculture biologique. Ce sont les très grandes lignes, bien sûr mon projet est plus précis que ça.

- Qui peut m'aider?
Je me suis tourné vers les agriculteurs, producteurs que je connaissais pour être leur client, certains étant même devenus des amis. Ils m’ont orienté vers l'ADEAR. (Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural) et la chambre d’agriculture.

-Quel type d’installation? Parcours aidé ou non?
Personnellement, je n'avais pas envie de repartir dans des études, donc je me suis dit : parcours non aidé. Et puis finalement, j'ai suivi les conseils de l’ADEAR et d’autres agriculteurs, et je me suis lancé dans un BP REA. Ainsi, j’aurai des bases techniques plus solides et je pourrais m’installer dans le cadre de la DJA.

- Où trouver des terres ?
Je le répète, ni moi, ni ma compagne ne sommes issus du monde agricole, ni même de la région. Et si pour beaucoup de domaines, on part du projet et ensuite on cherche les moyens de le mettre en œuvre, en agriculture, il semblerait que l’on vous demande vos moyens pour pouvoir mettre votre projet en œuvre. Donc, la 1ere question que nous posent les organismes agricoles est : Avez-vous du foncier ? Et ma réponse est non !
C’est bien là l’étape la plus compliquée, celle qui s’avère la plus difficile ! Trouver du terrain. Pour cela nous sommes en contact avec la SAFER, la confédération paysanne mais aussi et surtout avec les agriculteurs du coin, nous guettons la moindre opportunité et nous battons la campagne (pourtant elle ne nous a rien fait) pour faire savoir que nous sommes en recherche de terrain

Il y a bien sûrs d’autres questions qui découlent de celles-ci, certaines auxquelles j’ai trouvé des réponses, d’autres non, mais je les développerais un peu plus tard. 

Pour l’instant j’en suis là : un projet relativement bien défini, un BP REA maraichage en cours et toujours à la recherche de foncier.

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